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Akino Arai Live (world) Tour 2013 in Paris

IMPORTANT : L’article que vous lisez a été écrit en 2013 (avec quelques mineurs ajouts et corrections en 2021). Il décrit mes avis et sentiments à cette période. Il est probable que mes avis et mon style d’écriture aient probablement changé. J’ai souhaité laisser cet article comme à l’origine.

 

4 ans après ces concerts à L’Européen sur le thème de son album Sora no Sphere, la chanteuse Akino Arai fait son retour en France. Cette fois-ci, elle vient à nouveau pour deux concerts dans le cadre de la tournée intitulée, Akino Arai Live (world) Tour 2013 ~Little Piano vol.4~

 

Akino annonçait donc un concert acoustique, notamment un piano voix. En réalité ces concerts furent particuliers, par rapport au reste de sa tournée, car Akino est venue avec son violoniste Masahiko Todo (alias Ma-kum) mais aussi quelques pistes électroniques étonnantes et inattendues.

Les concerts ont eu lieu dans une petite salle toute neuve, le Pan Piper. Je fus agréablement surprise par la qualité acoustique de la salle mais aussi du matériel et de l’éclairage. La scène était relativement large et spacieuse, surmontée d’un excellent piano à queue (un piano qu’elle n’a pas eu en 2009 à son grand regret), sur la gauche de la scène et une place pour le violoniste Masahiko Todo à droite. Derrière la scène, occupant les 3/4 du fond, un écran blanc avait pour but d’afficher les fameuses projections qu’affectionne particulièrement Akino, servant à illustrer ses chansons.

Autant vous le dire tout de suite, le concert fut un véritable enchantement, bien différent des précédentes venues de la chanteuse sur notre territoire… Sur la charmante musique de Maika Leboutet, chanteuse et amie d’Akino, les spectateurs s’installèrent tranquillement dans la salle. La scène abordait donc le fameux piano et l’écran nous montrant un petit dessin servant de logo à cette nouvelle tournée.

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Akino Arai Live (world) Tour 2013 @2013.02.28 Pan Piper Paris :


01. Fly me Above (album : Red Planet)
02. Hiru no tsuki (album : RGB)
03. Monday, Tuesday (album : Sora no Sphere)
04. Hana kanmuri (album : Blue Planet)
05. mizu (album : Sora no Sphere)
06. Nijiiro no wakusei (album : Eden)
07. Kouseki Radio (album : Kouseki Radio)
08. HAYABUSA (album : Blue Planet)
09. Utuskushii hoshi (album : Natsukashii mirai)
10. Adesso e fortuna (album : Sora no mori)
11. At Eden (album : Sora no Sphere)
12. Our Children's Rain Song (album : Red Planet)
13. Kakusei Toshi (Album Sora no Uta)
14. Negaigoto (album : Furu Platinum)
15. WANNA BE AN ANGEL (album : Sora no mori)
16. VOICES (album : Sora no mori)
ENCORE
17. Harukana rondo (album : Sora no mori)
18. Happiness is Here (album : Red Planet)

 

Akino Arai Live (world) Tour 2013 @2013.03.01 Pan Piper Paris :

 

01. Hello, Hello (album : Red Planet)
02. Hiru no tsuki (album : RGB)
03. Monday, Tuesday (album : Sora no Sphere)
04. Hana kanmuri (album : Blue Planet)
05. mizu (album : Sora no Sphere)
06. Nijiiro no wakusei (album : Eden)
07. Rêve (Album Furu Platinum)
08. HAYABUSA (album : Blue Planet)
09. Utuskushii hoshi (album : Natsukashii mirai)
10. At Eden (album : Sora no Sphere)
11. Unknown Vision (album : Little Piano Plus)
12. Our Children's Rain Song (album : Red Planet)
13. OMATSURI (album : Sora no niwa)
14. Negaigoto (album : Furu Platinum)
15. WANNA BE AN ANGEL (album : Sora no mori)
16. VOICES (album : Sora no mori)
ENCORE
17. Harukana rondo (album : Sora no mori)
18. Sophia ~Shiro no wakusei (album : Blue Planet)

  • Piano & Vocal : Akino Arai

  • Violon : Masahiko Todo

 

J’évoquerai ce concert chanson par chanson dans l’ordre chronologique et dans le cas échéant je préciserai si je vous parle du concert du 28 février 2013 ou celui du 1er mars 2013, car contrairement à 2009, Akino a pris le soin de modifier les set-list pour le plus grand plaisir des fans venus aux deux concerts.

Les lumières s’éteignirent, Masahiko Todo entra en scène, puis ce fut le tour d’Akino de venir s’installer au piano sous des applaudissements plus appuyés du public présent. L’ouverture du concert fut très différente lors des deux concerts. Le 28 février, il débuta sur Fly me Above et le 1er mars avec Hello Hello. L’ouverture avec Fly me Above fut compliquée, en effet Akino fit une erreur sur le tout premier accord de l’introduction… Elle arrêta, émit un petit rire avant de dire « Gomen… », puis elle recommença tout de suite.

Fly me Above, est une chanson en hommage aux œuvres de Walt Disney. Elle est présente dans l’album Red Planet. Cette chanson présente une mélodie joyeuse et pleine de couleurs est assez agréable à écouter.

Hello, Hello et est une si belle mélodie, très adaptée aux nouveaux arrangements à base de piano et violon. L’interprétation d’Akino fut particulièrement délicate et agréable. Une bien belle façon de dire « bonjour, boujour » aux spectateurs Français.

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Je citerai donc en italique toutes ses interventions durant le concert. Sauf précision de ma part, je vous traduis en Français ces mots exprimés en Anglais.

 

« Arigato gosaimasu… Kombawa Arai Akino desu ! »

 

Public : « Komba wa ! »

 

J’attendais avec impatience cette petite phrase d’introduction que je lui ai écrite et fait répéter avant le concert, et bien la voici, évidemment en Français !

« Bonsoir, je suis Akino, je suis très contente… Je suis très heureuse d’être là à Paris. J’espère que vous allez passer un très bon moment dans mon univers… Arigato Beaucoup » (rires)

Akino passe aux choses sérieuses avec une de ses grandes chansons, Hiru no tsuki. Cette fois-ci le projecteur s’alluma enfin et nous permettre apprécier des superbes images d’une pleine lune et de nuage. Cette chanson datant de 1998 est un grand classique d’Akino, elle la connait par cœur et la chante toujours avec talent. Les nouveaux arrangements à base de piano et de violon (assez proche de la version des concerts de 2009) sont d’une efficacité imbattable et nous assistons à un premier moment d’émotion.

Akino enchaine avec une chanson de l’album Sora no Sphere, Monday Tusday. Nouveaux frissons, en plus du piano et du violon de Masahiko Todo, une bande-son électronique vient s’ajouter avec merveille à cet ensemble acoustique. Il s’agit de la même ligne électronique que la version studio. Akino a parfaitement interprété cette chanson très difficile et a tenu le ton notamment dans les reprises du refrain qui montent assez haut. Cette chanson et l’une des perles électro pop de l’album Sora no Sphere, son texte, à la fois nostalgique et luminescent, continu avec beauté ce concert qui s’annonçait passionnant et surtout varié !

 

« Je suis désolé je ne peux pas parler Français… Je... Je ne sais pas quoi dire…

La chanson suivante s’appelle Hana kanmuri ce qui veut dire « Couronne de fleurs ». Connaissez-vous cette chanson ? »

 

- Quelques timides mains se levèrent.

​​

« Hum… Cinq personnes (rires)… Si vous le pouvez, chantez avec moi. Les spectateurs Japonais présents connaissent cette chanson… S’il vous plaît, essayez de les suivre ! » (rires)

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Cette chanson est pour moi une des merveilles de la discographie de la chanteuse. Elle est extraite de l’énormissime album Goddess in the Morning sorti en 1996 avec Yula Yayoi. Nous avons pu redécouvrir cette chanson en ouverture de l’album Blue Planet. Jamais je n’avais espéré entendre un jour cette chanson en concert, mon fantasme est définitivement réalisé grâce à cette interprétation magique et inédite, en effet la présence du violon (non présent dans la version studio) donne de nouveaux horizons à ce titre dont je suis définitivement un grand fan ! Émotion, douceur et nostalgie pour les vrais purs fans !

 

« Arigatou… Le film que vous venez de voir (Akino fait allusion à la vidéo projetée pendant la chanson) a été fait par une amie. Elle est Franco-allemande. Elle est venue chez moi et nous avons fait ce film en moins de 3h. Elle a également écrit les paroles de la chanson suivante, en Français, et un autre ami Français m’a aidé à prononcer les mots correctement. C’est une chanson d’amitié. C’est une chanson très naïve intitulée mizu qui veut dire Eau. »

 

Pour information, l’auteur des paroles est donc Adeyto, une touche à tout exilée au. L’autre ami mentionné est dans le même cas il s’agit de Vincent Giry, un ami Bordelais travaillant au Japon (présentateur radio/tv, chanteur, etc…)

Sans surprise Akino interprète la superbe ballade mizu bien connue, car présente dans l’album Sora no Sphere et également interprétée en France en 2009. La qualité de cette composition fait mouche et les paroles poétiques et émouvantes renforcent l’émotion. De plus Akino nous offre une superbe interprétation sur cette chanson difficile, car les refrains partent rapidement dans les aigus. On ne le dira jamais assez, Masahiko Todo est un violoniste talentueux et professionnel et son travail donne un réel plus à cette chanson et à l’ensemble du concert. J’avoue avoir ressenti quelques frissons lors de la reprise du refrain épuré en fin de titre !

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« La chanson suivante est (en Français) la Planète Arc-en-ciel »

 

On retrouve avec joie cette chanson culte du superbe album Eden. D’ailleurs c’est bien la seule chanson un peu enjouée de cet opus. Elle prend place avec logique dans ce concert placé sous le signe de la douceur. Akino nous livre une interprétation émouvante et sans fausse note et nous retrouvons avec joie le petit clip naïf illustrant la chanson depuis 2004. Pas de surprise ici puisque la chanteuse avait déjà interprété ce titre lors de son passage en 2009.

- Concert du 1 mars 2013 :

« Quand j’étais enfant, j’adorais écouter des chansons françaises chantées par Danièle Vidal… Vous connaissez ? … Personne ne connait… (Rires). Elle est très connue au Japon et elle chante des chansons pop très connues des Japonais comme cette chanson :

Un petit, petit, petit, petit, petit Pinocchio

Désa, désa, désa, désarticulé

Un pied, un pied, un pied, un pied

Tout en haut

Et la tête recollée

 

*Applaudissements*

Personne ne connait ! (Rires)… La France était un rêve pour moi. J’ai voulu écrire ma chanson pop en français intitulée Rêve. »

Je n’avais jamais entendu parler de Danièle Vidal. Il s’agit d’une chanteuse française des années 70-80, qui faute de succès en France, s’est lancée au Japon avec des reprises en Français, mais aussi des chansons originales en Français composées et produites par des Japonais. Elle est devenue une chanteuse très populaire là-bas.

On retrouve donc ainsi la chanson Rêve de l’album Furu Platinum, inspirée du film Zazie dans le métro. Grâce à ce petit talk, nous en apprenons plus sur ce titre bien connu, car interprété pour la troisième fois en France.

Après les premières mesures, Akino s’arrêta pour faire applaudir le public en rythme, puis reprit cette chanson mignonne et émouvante, car il y a une certaine émotion qui se dégage de cette chanson et cette interprétation. D’une part les arrangements piano-violon sont très agréables, d’autre part les paroles (presque sans fautes d’orthographe) s’affichèrent dans la petite vidéo projetée.

La sauce prend et la chanson fonctionne avec joie, le public est réactif, Akino chante dans un excellent français sans fausses notes, une belle réussite ! J’avoue que j’ai quelques larmes qui me sont montées aux yeux avec cette « French pop song » qui prend une tout autre ampleur en concert. Un très bon moment !

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- Concert du 28 février 2013 :

Lors du concert du 28, Akino interpréta son tube Kouseki Radio de l’album du même nom. Pareille pour ce titre, Akino prit soin de faire applaudir le public en rythme. Dommage j’aurais plus apprécié cette superbe chanson dans une écoute plus calme, mais l’efficacité de Kouseki Radio n’est clairement plus à démontrer. Cette chanson à la base très électronique prend un autre sens en acoustique. La mélodie est clairement plus mise en avant.

 

En français « Merci beaucoup »

« La chanson suivante est intitulée HAYABUSA… Connaissez-vous HAYABUSA ? »

 

Je lève la main en disant « moi »

(Rires)

 

« HAYABUSA parle de l’astronomie, c’est un satellite qui est allé très très très loin dans l’espace et avait pour mission de se poser sur une petite planète pour prélever de la roche et revenir. Mais HAYABUSA fut perdu pendant plusieurs années. Mais il est revenu. Je suis fière d’être née au Japon. Je dédie cette chanson à HAYABUSA »

 

Après une assez belle explication donnant l’idée de ce titre, c’est avec un plaisir attendu que j’entends enfin pour la première fois en live la chanson HAYABUSA. Ce titre est pour moi l’une des perles de l’album Blue Planet. J’ai un rapport particulier avec cette chanson, car je l’ai découvert il y a quelques années dans une version démo qu’Akino Arai avait eu la gentillesse de m’envoyer. Pour moi cette chanson va très rapidement faire partie des grands classiques de la chanteuse au même titre qu’un Kouseki Radio, Furu Platinum, Hiru no tsuki ou New World !

 

Je retrouve ici la première émotion que j’ai eue en écoutant cette chanson pour la première fois, car contrairement à la version album, Akino et Masahiko Todo nous livrent une version piano/violon de toute beauté, rendant hommage à cette mélodie magnifique. L’émotion est là et j’ai tout de suite été emporté dans cet univers spatial et mystérieux, cette invitation à se perdre dans l’immensité du cosmos est une très belle histoire qu’Akino nous raconte avec talent et justesse. Malgré des refrains compliqués et un after bridge impossible Akino s’en sort avec honneur et transcende son talent pour nous offrir avec magie, peut-être, LE plus beau moment du concert, enfin jusque-là puisque la chanteuse nous réserve encore des surprises.

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Après ce moment magique, Masahiko Todo sorti de la scène pour une séquence piano-voix.

 

Elle commença dans le même registre (l’espace et les étoiles) avec Utsukushii hoshi, la toute première chanson personnelle qu’Akino enregistra en signant chez JVC dans les années 80. On retrouve pour la 3eme fois cette chanson, car Akino la chanta en 2006 et 2009. Que dire ? C’est doux, beau et délicat, cette mélodie n’a pas pris une ride et Akino semble avoir toujours du plaisir à interpréter ce titre. Je pense qu’avec VOICES c’est la chanson qu’elle a le plus interprétée en concert. Les images de constellations projetées sont d’une grande beauté et contribuent à donner à cette chanson mythique une dimension mystique et émouvante.

 

- Concert du 28 février :

 

Akino enchaine rapidement avec la magnifique chanson Adesso e fortuna. Il s’agit d’un titre culte des années 90 produit pour l’anime de Lodoss. A la base Akino a écrit et composé cette chanson pour une autre chanteuse, Sherry. Mais elle offrit une version anglaise en face B de single. Il aura fallu attendre 1997 pour qu’Akino reprenne cette chanson en acoustique (cordes) dans le best album Sora no mori. C’est la toute première fois qu’Akino chante ce titre en France et quelle première fois !! La chanson est entièrement revisitée en piano-voix, douce et mélodieuse. On retrouve avec un énorme plaisir cette chanson rarement interprétée par l’artiste et encore moins de cette façon, car ce titre fut la plupart du temps interprétée avec des instruments à corde pincé style guitare ou banjo. Vous l’aurez compris, c’est un très beau et grand moment.

 

Et là… Le moment… Le grand moment très attendu par les fans… Akino Arai nous interprète une des plus belles ballades de sa discographie, la très appréciée chanson At Eden. Cette chanson a une histoire étonnante. Elle fut d’abord prévue pour figurer dans l’album Eden (2004), mais pour des raisons de cohérence (vraiment ?), ce titre fut exclu de la track-list. Cependant Akino prit l’habitude de l’interpréter en fin de concert. Elle décida d’offrir la démo dans le très limité et rare album VH-music. Ce titre fut si apprécié des fans qu’Akino l’enregistra dans une toute nouvelle version pour l’album Sora no Sphere en 2009.

 

Les pernicieux diront qu’elle fit une fausse note lors du concert du 1er mars. Malgré cette petite erreur d’inattention (louper un accord, l’émotion qui sait ?), ce moment fut émouvant, empreint de nostalgie et de sérénité. Cette chanson savoureuse et poétique a le don de me retourner dans le bon sens du terme. Elle dégage une humanité, une sincérité et une magie unique, merveilleusement bien illustrée par les dessins innocents, colorés et animés par la chanteuse, qui se projetèrent sur l’écran. Pour certains fans ce fut LE moment du concert et je ne suis pas loin de le penser, mais c’est bien loin d’être fini…

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- Concert du 1er mars :

 

Retour de Masahiko sur scène.

 

« Laissez-moi vous présenter un grand violoniste Todo Masahiko ! Mais je l’appelle Ma-kum alors appelez-le Ma-kum ! » (rires)

 

*Applaudissements*

 

« Ma-kum est comme un nom d’enfant car c’est une personne tellement gentille comme un enfant ! C’est une personne vraiment charmante… Mais… Il est marié… Et a 2 enfants ! » (rires)

 

*Applaudissements*

 

« Je vais vous chanter une nouvelle chanson qui est sortie en janvier… Je suis nerveuse, car je vais essayer de la chanter, c’est la première fois, Elle s’intitule Unknown Vision »

 

Akino interpréta pour la toute première fois ce nouveau single Unknown Vision. Avec ce titre, s’annonce la partie très électronique du concert (plus ou moins débuté avec Monday, Tuesday). Cette chanson a créé la surprise en début d’année, car cela faisait quelque temps que la chanteuse n’avait pas produit un titre aussi électronique et déroutant pour un single. C’est avec curiosité et intérêt que j’attendais les premières notes de ce titre. Car honnêtement je ne voyais pas trop comment elle allait s’en sortir car, ce titre est très difficile à chanter. Étant sorti à peine un mois plus tôt, Akino a fait l’effort de le réarranger pour notre plus grand plaisir, on retrouve de nouveaux arrangements très électroniques reprenant la base de la version single.

 

Mais c’est avec grand plaisir qu’Akino interpréta par la suite, lors des deux concerts, le titre Our Children's Rain Song, l’un des titres forts de l’album Red Planet.

 

« Are you enjoy ? »

 

Publique : « Oui ! »

 

« Personne ne s’est endormi ? (Rires)

La chanson suivante s’intitule Children's Rain Song. Cette chanson parle d’une pluie radioactive. Nous avons de gros problèmes au japon. C’est chanson a été écrite par un Anglais, Chris Mosdell un ami de Ryuichi Sakamoto. On voulait faire quelque chose pour les victimes, mais on ne savait pas ce qu’on devait faire… Alors j’ai proposé de faire une chanson ensemble et il a écrit ce texte. C’est une très importante chanson pour moi… »

 

Cette chanson très forte, chantée en Anglais, fut écrite par Chris Mosdell, écrivain American exilé au Japon (il a beaucoup écrit pour Yoko Kanno). Cette chanson parle de la radioactivité et prend évidemment son sens et sa force dans la catastrophe de Fukushima. Cette chanson est très importante pour Akino, elle la chante très régulièrement depuis l’année dernière et cela s’entend. Elle nous offre une interprétation pleine d’émotion, de force et de conviction.

 

Les arrangements piano/violon, rehaussés par une superbe programmation électronique donnent une ampleur incroyable à ce titre d’une profonde intensité. De plus les images projetées de nuages gris et rouges renforcent la puissance de cette chanson. Si avec la version album je n’étais pas encore entièrement fan de cette chanson, je passe définitivement de l’autre côté de la barrière après avoir entendu cette version live grandiose dans un anglais très honnête (meilleur qu’en studio !).

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Le 28 février Akino interpréta la chanson Kakusei toshi, célèbre générique sorti en 2002. Cette chanson fut pendant un temps la préférée d’Akino et la mienne ! Dès les premières secondes retentirent des programmations électroniques très intéressantes et bien différentes de la version studio… J’adore redécouvrir des chansons avec de nouveaux arrangements ! On retrouve l’efficacité de cette mélodie à la sauce ultra électronique sur laquelle Akino posa bien évidemment ses notes de piano et Masahiko Todo son talent de violoniste… Mais quel beau moment !! Vraiment jamais je n’avais espéré autant de ce concert finalement très électronique (pour mon plus grand plaisir).

 

Le second soir Akino interpréta pour moi LA chanson du concert (oui je sais j’ai dit ça plusieurs fois). Masahiko Todo se lance dans un incroyablement puissant et précis solo de violon. La salle fut bluffée et littéralement abasourdie par cette performance quand retentirent les premières lignes électroniques de cette chanson de tous les superlatifs… OMATSURI. Ce titre étrange et fascinant de l’album Sora no niwa (1997) et pour beaucoup l’une des plus belles perles de la longue et merveilleuse discographie de la chanteuse. Cette chanson fait partie de sa période New age des années 90.

Akino commença à interpréter les fameuses premières notes de l’introduction de la chanson et ce fut le décollage pour le monde merveilleux d’Akino Arai. Je ne développerai pas ce moment, mais Akino nous livra une interprétation nouvelle et impeccable de ce titre grandiose… Jamais de ma vie je ne pensais un jour voir et entendre Akino interpréter cette bombe sous mes yeux. MAGNIFIQUE !!!!

 

Akino enchaina avec une de ma chanson préférée de l’album Furu Platinum, la très électronique Negaigoto. J’ai toujours adoré cette chanson puissante et efficace… On retrouve tout cela dans cette réinterprétation très électronique et originale. Cette chanson aux couplets très efficaces, lance des refrains explosifs et percutants (superbement illustrés par les images projetées). Les réarrangements bien plus électroniques que la version studio nous donnent une nouvelle vision du titre pour le plus grand plaisir des fans. Je trouve carrément que cette version est meilleure et largement plus intéressante que la version studio (à laquelle je vouais pourtant un culte). Encore une fois, je me répète, je n’avais jamais imaginé entendre un jour cette chanson en concert ! Akino nous fait décidément un cadeau extraordinaire avec cette set-list exceptionnelle.

 

Passage obligé depuis son interprétation remarquée lors de son concert de 2009, Akino nous livre donc WANNA BE AN ANGEL, chanson culte écrite et composée par Yoko Kanno. Que dire ?

Rien, c’est un moment « transcendantale » ! Je suis époustouflé tant par la beauté de la composition, que des arrangements, que de l’animation projetée et de l’audace de la part d’Akino de tout simplement interpréter cette chanson TOTALEMENT inchantable et encore plus en fin de concert ! Je pense que tous les spectateurs furent éblouis par cette chanson incroyable et lumineuse qui fut vraiment sublimée par Akino… Vraiment bravo.

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« Arigato…

C’était WANNA BE AN ANGEL écrite par Yoko Kanno. La dernière chanson que je vais vous interpréter s’appelle VOICES. Merci beaucoup d’être venu ce soir !! Merci beaucoup ! »

 

Le concert se conclut sur un autre passage obligé. Le célèbre titre VOICES, sans aucun doute sa chanson la plus connue. Elle commence bien entendu par un émouvant « A capella » pour ensuite offrir une version inédite piano/violon de cette émouvante et magnifique ballade. Cela fait la troisième fois qu’Akino chante ce titre en France. Je dois avouer qu’elle m’avait totalement subjugué en 2006, j’en ai presque pleuré alors que je ne suis pas forcément fan de ce titre.

 

Cette version est très largement supérieure à celle de 2009 et peut être pas aussi magique que le piano-noise-voix de 2006. Mais ce passage obligé fait mouche finalement. Oui, car je n’ai jamais été fan de cette chanson, je n’aime pas spécialement la production de la version de 1994 (celle de Macross plus) mais au final, l’émotion l’emporte très souvent dans les versions lives, plus justes, plus pures, plus puissantes. De plus, avec le temps, je me suis plongé dans les paroles poétiques et somptueuses de cette chanson, écrite par l’écrivain (et chanteuse en solo et avec le groupe Marsh-Mallow, dont a fait partie Akino au début des années 2000) Wakako Kaku.

 

Après la fin du titre, Akino, très souriante (comme toujours) se lève et salue le public avec son violoniste Ma-kum. Mais on le sait, Akino reviendra après de chaleureux applaudissements.

 

Le soir du 28 février, Akino nous raconta l’une des plus belles anecdotes sur sa carrière, elle concerne Yoko Kanno… Je vous laisse juge de ce moment adorable :

Que dire ? Émouvante et adorable ! C’est ce qui définit le mieux Akino ! Elle interprète ainsi une autre chanson de Yoko Kanno (en réalité la composition est partagée avec Hajime Mizoguchi dont on dit qu’il est le principal compositeur et producteur), l’ultra grand classique Harukana rondo, une chanson écrite pour les OAV du célèbre manga Please save my earth.

 

Encore une fois c’est un plaisir et une chance incroyable de pouvoir entendre cette chanson en live… Et j’ai profité de cette chance avec une version inédite de ce titre culte de 1992, plus épurée avec piano et violon. A ce niveau-là, on n’espère plus rien car on sait qu’on vient de passer un moment exceptionnel. SUBLIME !!!

 

- Concert du 28 février :

 

« Merci encore ! Je suis vraiment heureuse !!

J'espère que vous aimez mon concert, ainsi que Ma-kun (rires), et ma robe (rires). J'espère que je pourrais vous revoir de nouveau un jour. S'il vous plaît, rentrez avec plein de bonheurs en vous, emmenez mon bonheur avec vous dans votre maison. Merci beaucoup ! »

 

Akino s’installa pour la première fois devant la scène, face au public (la chanteuse n’a pas bougé de son piano depuis 1h45). Elle saisit un half moon tambourine et commença à l’agiter en rythme, les spectateurs la suivirent en frappant dans leurs mains. Akino commença les premières notes de Happiness is here, une chanson en Anglais présente dans son album Red Planet.

 

La bande sonore (type vibraphone) avec les percussions d’Akino et du public, mais aussi le violon de Masahiko dans un registre folk/country assez sympathique, nous font passer un moment plein d’amour et de bons sentiments. Le titre fut illustré par des photos légèrement kitsch (des gens qui se tiennent la main, des animaux en couple etc…) qui au final passent admirablement bien pour conclure ce concert dans la joie et la bonne humeur. Il faut dire qu’après tout ce que l’on vient de voir et d’entendre, elle peut mettre tout le mauvais gout qu’elle veut !!

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- Concert 1er mars :

 

Akino s’installa également devant la scène et décida de déclamer les paroles de la superbe chanson Sophia~ Shiro no wakusei. Ce passage non prévu, a été travaillé un peu avant le concert dans un petit restaurant. Après un travail sur la prononciation, le débat consistait à savoir quel passage de la chanson Akino allait déclamer…

 

« Merci beaucoup à tous ! Je suis si heureuse de savoir que mes chansons touchent des gens dans des pays aussi lointains. C’est un des sens à ma vie. Je suis si heureuse, merci beaucoup.

Avant de chanter la dernière chanson je veux vous dire quelque chose… Je suis nerveuse !

 

Je souhaite revenir un jour, je souhaite que vous continuiez à écouter mes chansons. Je pense à vous.

Je veux vous parler de la dernière chanson, qui s’intitule Sophia, qui veut dire sagesse, Sophia la planète blanche. Je vais vous traduire en Français un extrait des paroles.

 

Qu’est-ce que l’humanité a appris durant tout ce temps ?

Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse

Notre soleil était si fragile

Il a volé en éclat

Et pourtant

Si les fleurs arrivent encore à percer la neige pour éclore

C’est que l’univers désire encore vivre pour l’instant

Les oiseaux continueront à voler

La terre continuera à tourner

Notre monde continuera à resplendir

Il est si magnifique

Dans le ciel la lumière se trouve dans le creux de nos mains

Nous ne serons pas brûlés

Dans le ciel les étoiles réchaufferont la ville couverte de son manteau blanc

Le monde est si magnifique ! »

 

Cette chanson et l’une des plus belles réussites de l’album Blue Planet, c’est également une chanson très importante pour la chanteuse car elle évoque très clairement et poétiquement la catastrophe nucléaire de Fukushima et plus globalement la fin du monde, ou en tout cas l’espoir qu’elle n’arrive pas.

 

Cette chanson très produite dans l’album, est ici plus douce et épurée avec des arrangements piano-violon. Évidemment et je m’y attendais ; les refrains, très hauts, sont très difficiles à chanter, particulièrement en fin de concert. Akino tire un peu pour assurer les aigus mais cela n’enlève pas à la puissance de cette chanson qui mérite une place particulière dans sa discographie, nous verrons avec le temps si elle se replace facilement.

 

Akino quitta la scène, fatiguée mais heureuse, sous les applaudissements du public qui a clairement passé un moment unique et formidable…

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Quel moment magique !!! Même moi, en tant que fan pur et dur qui pointe le moindre défaut je dois dire que j’ai passé un moment totalement merveilleux dans l’univers d’Akino Arai. La poésie et la puissance artistique nous emportent dans une autre galaxie mouvante et luminescente ou chaque étoile est comme une couleur unique et pure qui nous fait découvrir un autre monde. Le voyage à dos d’étoile, d’arc-en-ciel et même de satellite, nous emmène dans ce monde multicolore ou se côtoient l’ombre et la joie. Depuis plus de 25 ans, Akino peint son ciel d’étoiles sans se soucier des aspects commerciaux et médiatiques des choses, et c’est ce que j’aime chez les artistes.

 

Premier point marquant, la set-list fut exceptionnelle !! Le choix et le nombre des chansons furent un rêve pour n’importe quel fan. On trouve vraiment tous les styles, toutes les époques et surtout 18 chansons ! Cela donne le plus long concert d’Akino Arai en France et efface largement la durée trop courte du live de 2009.

 

Deuxième point et pas des moindres, les arrangements. Je m’attendais à un concert piano voix et bien non ! Akino nous a apporté le superbe violoniste Masahiko Todo qui amène une vraie plus-value au concert, mais aussi des bandes électroniques qui apportent une nouvelle dimension à ce concert. Ma crainte d’un unique mais émouvant piano-voix s’évapore grâce à ce live varié et original.

 

Je n’ai qu’une chose à dire : Akino, quand reviendras-tu chanter en France ?

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